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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 21:15

abeilleLes abeilles vont mal. La mortalité est importante dans les colonies. D’après un article paru dans la Tribune-le Progrès, « la perte est aujourd’hui évaluée en France à 30% par ruche. » L’apiculture « connaît une grave crise avec une production divisée par deux entre 1995 et 2012. » Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll tente de rassurer la filière en annonçant « un plan de développement durable de l’apiculture. » Ce dernier semble ne pas satisfaire les représentants des apiculteurs qui réclament « la suppression des néonicotinoïdes (insecticides à l’origine de l’hécatombe). » Le ministre a préféré ménager les industriels de la Chimie en proposant la création d’un Observatoire des résidus pesticides dans l’alimentation de l’abeille. Le problème semble complexe car selon l’agence de sécurité sanitaire des aliments, la surmortalité des abeilles serait « aussi due à des agents biologiques, à la disparition de leur environnement et aux pratiques apicoles. »

Markus Imhoof, réalisateur du documentaire « Des abeilles et des hommes », nous explique que « les abeilles meurent à cause des pesticides qui empoisonnent les plantes et les pollens, à cause des monocultures qui font disparaître des fleurs. Les abeilles ont faim. Elles meurent de maladies, du parasitisme des acariens varroas qui déciment les colonies. Il faut aussi parler de la consanguinité qui les affaiblit. » Le défi est de taille. « Si les infatigables travailleuses venaient à disparaître, notre alimentation de produits végétaux se réduirait de 80%. » Nous n’en sommes pas encore là mais la situation est suffisamment grave pour que nous écoutions avec plus d’attention les apiculteurs.

Comme le disent nos amis de CasaPound Italia, « l’écologie n’est pas une kermesse de petits mots doux, avec ses chiens-chiens à sa mémère, ses petits matous choupinoux, ses tigrous tout mignons ou ses oursons à croquer. Ce n’est pas non plus une occasion de créer la énième structure bureaucratique, parasitaire, partitocrate, et affairiste. Ce n’est pas plus le déversoir d’un nouveau moralisme, d’obsessions talibanes, de postures intolérantes. » « La nature exceptionnelle de l’homme dans la nature » nous oblige à être responsable avec notre environnement tout en tenant compte de sa diversité, de son équilibre. L’homme moderne a le devoir de repenser sa place et ses activités dans le respect de ses terroirs et des cycles naturels. Selon Julien Langella, l’écologie réelle est pour « la défense farouche de l’intégrité biologique, végétale, géographique et esthétique de nos campagnes (semblable à la défense de notre identité). » La vraie écologie « est conservatrice, identitaire, traditionnelle et protectionniste. Bref, « réac » ou « facho » pour l’abruti moyen. » Nous sommes loin de l’écologie-bisounours favorable au nomadisme et à une approche globalisante.

 

Vincent

 

photo-d-une-abeille.jpg

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