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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 17:41

Nous n’avons plus d’illusions sur la capacité et la volonté de nos hommes politiques de répondre aux défis auxquels est confronté notre pays. A chaque période électorale la politique se transforme en cirque médiatique. Les promesses et les programmes démagogiques des candidats présents au deuxième tour sont largement relayés par les médias. Ceux-ci, en censeurs de la République, orientent les débats selon les dogmes de la nouvelle idéologie universaliste des Droits de l’Homme qui prône le développement des sociétés multiculturelles, au service d’une mondialisation tueuse des peuples et des nations.

En 1918, le très libéral président américain Woodrow Wilson faisait adopter la doctrine « du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. » Depuis, en Europe, au sein des démocraties dites libérales, cette liberté fondamentale est bousculée sans répit par la pensée unique et égalitariste de nos élites, par les lois du marché international, garantes d’un ordre planétaire au service d’une oligarchie de plus en plus éloignée des intérêts de leurs patries. Cette volonté de tuer les identités charnelles des peuples, fondées sur des principes, des traditions et des valeurs ancestrales, devrait nous alarmer. L’écrivain Yvan Blot nous explique que l’identité nationale s’appuie sur quatre pôles : la frontière, la souveraineté, la culture et l’ethnie qui forment la personnalité et l’âme des citoyens. Dominique Venner y ajoute le « roman national » défini comme « l’histoire des siens, de sa cité, de son peuple et de sa nation ». Sans ces piliers, la nation perd petit à petit ses racines. Dès lors, le présent ne peut plus être porteur de projets d’avenir.

Oser vouloir accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections municipales, c’est prendre le risque d’accentuer volontairement les fractures communautaristes dont est déjà victime notre pays. Il est consternant de voir Nicolas Sarkozy, qui a mené une politique d’immigration catastrophique depuis cinq ans déjà, réagir seulement maintenant à la volonté des socialistes de se servir des étrangers à des fins politiques. Le samedi 10 mars 2012, se tenaient à Paris les Assises «  La France en danger ». Fabrice Robert y a déclaré avec conviction : « la lutte pour l’identité sera le grand combat du XXIème siècle. ». Quelques jours plus tard, un tragique fait divers est venu, à Toulouse, appuyer ses propos. Le tueur était un repris de justice multirécidiviste, connu des services de renseignements pour son fanatisme islamique. C’est l’illustration même de l’échec d’un système qui permet à n’importe qui de se retrouver l’heureux propriétaire d’une carte d’identité française.

Ce drame pose à nouveau la question de l’identité. Le « débat » ouvert sur ce thème par le gouvernement en 2010 n’a été qu’une mascarade et la montagne a accouché d’une souris. La sociologue Malika Sorel nous met en garde : « la politique d’intégration par la nationalité revient à placer la charrue avant les bœufs. Elle n’a aucune chance d’aboutir ! »  Sourde et déterminée, la pensée égalitariste, issue aussi bien du libéralisme anglo-saxon que du communisme, nous enseigne la repentance mais aussi l’ouverture obligée à l’autre, sans contrepartie. Cette valeur est devenue un mythe contre lequel vient se fracasser la fierté des peuples européens qui ne peuvent défendre ni leur singularité ni leur civilisation. Pourtant, l’âme de la France trouve ses racines dans la Grèce antique et dans le droit romain, dans la Gaule celtique et diverse, dans la christianisation de nos cités et de nos terroirs, dans le baptême de Clovis et l’empire de Charlemagne, dans l’épopée des croisades, dans la construction des cathédrales et les universités médiévales, dans le roman courtois et la geste arthurienne, dans la Guerre de cent ans et l’épopée mystique et patriotique de Jeanne d’Arc, dans la Renaissance et les châteaux de la Loire, dans le Versailles de Louis XIV, dans le siècle des Lumières et les conquêtes napoléoniennes, dans l’expansion coloniale et la révolution industrielle, dans le tumultueux apprentissage de la République et dans les deux grandes guerres du XXème siècle. Nous avons le devoir de défendre et transmettre cet héritage pour continuer à le rendre vivant.

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En octobre 2011, lors des élections tunisiennes pour l’Assemblée Constituante, près de 33% des Tunisiens vivant en France ont voté pour le parti islamiste Ennahdha. Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard et constituent un avertissement ! Nous ne pouvons pas imposer à un musulman, désireux de vivre selon les préceptes du Coran, de renier sa civilisation, de se reconnaître dans notre Histoire nationale, dans nos principes, comme nous ne devons pas être naïfs sur les motivations qui poussent le candidat socialiste à promettre le droit de vote des étrangers. Ce de quoi nous débattons à présent définira l’avenir de nos enfants. Il faut que soit reconnu « le droit des peuples à demeurer eux-mêmes. » Les Identitaires dénoncent le droit de vote des étrangers et proposent « une refonte immédiate du code de la nationalité. » Sans cela, se profile un risque de crises majeures en France et en Europe. Les guerres de la Bosnie et du Kosovo ne nous aurons décidément rien appris !

VINCENT, adhérent de la Loire

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