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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 20:33

arbre.jpgDominique Venner disait dans son livre Le siècle de 1914 : « L’histoire des siens, de sa cité, de son peuple, de sa nation, est l’autre nom de la mémoire, fondement de l’identité. » Sans cette mémoire, un peuple ne peut plus prétendre fonder une nation. Sans cette mémoire, une nation ne peut plus espérer construire un projet d’avenir solide. La mémoire, lorsqu’elle s’enracine dans l’histoire, est « éducatrice de l’esprit, source de réflexions philosophiques et comportementales antidote à l’utopie. » Elle tient le rôle d’une colonne vertébrale nécessaire au bon fonctionnement d’une collectivité. Sans elle, un pays devient fragile surtout dans une période où le déni de soi, la culpabilisation de masse marquent autant les individus. La mémoire, dans cette optique historique, est bien plus qu’un simple devoir. Elle n’est absolument pas tournée vers le passé, elle est ce qui conditionne les êtres au plus profond d’eux-mêmes. Elle nous prépare à affronter sereinement le présent tout en soudant les générations dans un même projet de civilisation. Lorsque la société est idéologiquement divisée, lorsque le citoyen se change en simple consommateur, quand l’être est transformé par l’hyper-individualisme, quand le savoir vivre, garant de traditions parfois millénaires, est bousculé par un consumérisme purement matérialiste, lorsqu’une nation connaît une grave fracture ethnique, identitaire du fait d’une immigration incontrôlée, au risque de créer un communautarisme dévastateur, lorsque le droit supprime le mot devoir, quand la dictature des minorités imposent des lois liberticides, la mémoire enracinée s’efface pour laisser place à un hédonisme, à une indifférence. Le peuple concerné entre en « dormition » en prenant le risque de sortir définitivement de l’histoire. Une société, pour durer, se doit d’être soudée, unie par des mêmes valeurs. C’est incontournable. Ceux qui affirment le contraire sont des menteurs, des naïfs ou des idéologues, prêts à tout pour défendre leurs doctrines. Au Vème siècle avant Jésus-Christ, Aristote disait : « L’absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard... C’est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité, la plupart ont connu des guerres civiles. » Aujourd’hui, en France, pour avoir prononcé de tels mots, pour avoir simplement dit une vérité, Aristote serait probablement considéré comme raciste, ostracisé et certainement traîné devant les tribunaux de la République.

europe antique

Dominique Venner ne cessait d’expliquer que l’histoire répondait à des cycles mais qu’elle était aussi soumise à l’imprévu. Bien heureux celui qui peut prétendre lire l’avenir. Par contre, la compréhension et l’analyse des évènements passés nous enseignent la connaissance des civilisations et nous sert à mieux distinguer les impasses et les risques du présent. De nos jours, il est devenu normal de se servir de l’histoire à des fins politiques ou idéologiques. Les chiens de garde du système mondialiste ne cessent d’attaquer, comme le fut Lorànt Deutsch lors de la sortie de ses deux livres, Métronome et Hexagone. Cette démarche est condamnable et renforce l’absence de mémoire nécessaire à la transmission entre les générations. Dominique Venner concluait, dans Le siècle de 1914 : « Si l’histoire se déroulait dans le prolongement du présent, la disparition des Européens (en tant que civilisation) serait inéluctable. Tout est subordonné à ce conditionnel… Nous ignorons tout de l’avenir, sinon ceci : il ne sera pas conforme à ce que nous avons sous les yeux. Nous ne vivons pas un monde figé. » Ceci est une vérité, le monde n’est pas figé. Aujourd’hui, malgré la propagande d’un système décadent, il y a encore un avenir pour un Européen qui se veut enraciné dans une longue histoire.

 

Vincent

 

Histoire.jpg

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