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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 20:57

ECOLOGIE.JPGEn 2006, à travers l’ouvrage Pour un pacte écologique, Nicolas Hulot avait le désir d’interpeller les candidats à la présidentielle de 2007. Il demandait aux politiques de quitter leurs vieilles habitudes et de sortir de leurs logiques partisanes. Il disait : « Ni à droite ni à gauche, ni au centre, mais au-dessus. » Pour lui, il s’agissait de lancer un mouvement, « d’enclencher la dynamique collective et par conséquent, de rassembler ceux qui, à gauche, à droite ou ailleurs, sont décidés à relever le principal défi du temps présent et à s’engager sur un pacte écologique. » Dans ce livre, il nous parlait de décroissance, d’organiser la baisse de consommation, de localisme, de produire autrement pour avoir une agriculture respectueuse de l’environnement, d’un aménagement plus raisonnable du territoire pour lutter et « contenir l’extension périurbaine », d’une juste répartition des activités humaines, d’une réforme de santé, plus basée sur la prévention que l’unique guérison, d’innover en soutenant la recherche qui permettrait à « l’écologie scientifique » de sortir de l’isolement…

Sur tous ces points, le Bloc identitaire partage les idées de Nicolas Hulot. L’environnement, le respect de la nature sont des thèmes beaucoup trop sérieux,(comme pourrait le dire François Fillon), pour les enfermer dans une bulle idéologique. Même Nicolas Vanier confiait encore récemment, « si j’étais dans un autre pays, je serais certainement écologiste. Mais en France, les écologistes prennent des positions excessives sur tout. » C’est pour cette raison que les Identitaires ont été surpris du choix de Nicolas Hulot de se présenter en 2012 comme un éventuel candidat à la présidentielle du parti Europe Ecologie les Verts. Connaissant l’esprit d’ouverture de Nicolas Hulot, nous n’avons pas compris qu’un homme qui a la volonté de s’élever au-dessus des querelles politiciennes ait pu rejoindre l’un des partis les plus sectaires du paysage de la vie politique française.

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A la suite de Nicolas Hulot, nous pensons réellement qu’il nous faut apprendre à consommer autrement pour changer radicalement notre économie poussée vers toujours plus de croissance. A la suite d’Epicure, nous pourrions affirmer que « c’est une chose honorable qu’une pauvreté joyeuse. » Car, comme nous l’explique Romain Sardou dans son roman Quitte Rome ou meurs, qui met en scène une correspondance entre le grand Sénèque et un ami condamné à mort par Néron, « est pauvre non pas celui qui a peu mais celui qui désire beaucoup » car le bonheur est de « posséder ce qui est nécessaire ; ensuite, ce qui est suffisant. » Cette sagesse antique nous enseigne la mesure en tout et nous apprend que l’homme ne peut vivre sans être en harmonie avec la nature. C’est pour cette raison que l’on peut considérer qu’un homme comme Nicolas Hulot s’est profondément trompé en espérant trouver de vrais écologistes chez Europe Ecologie les Verts. Ce parti, attaché à la mort des nations européennes, favorable au grand métissage voulu par une mondialisation tueuse des différences, coresponsable des grandes migrations modernes par le soutien actif des associations favorables aux clandestins, qui ne font au final qu’accentuer un communautarisme conflictuel tout en enrichissant des réseaux mafieux, soi-disant écologiste, n’est qu’un rassemblement de militants gauchistes ayant trouvé dans la défense de l’environnement un prétexte afin de cacher leurs véritables intentions : la chute de l’Occident dans le but de satisfaire leur conscience d’européens déracinés.

Il ne peut y avoir de véritable écologie sans l’implication d’hommes enracinés dans une longue histoire, garante de traditions et de savoir faire attachés à un terroir. Ceci est la vraie diversité et nos pseudo-écologistes ne pourront jamais le comprendre tant qu’ils resteront les chiens de garde de l’antiracisme, nouvelle idéologie née d’un système mondialiste qui a pour ambition de détruire les frontières pour faire de l’homme moderne une simple marchandise, propre à être déplacée selon les intérêts des flux financiers. Le Bloc identitaire a conscience que seule une action collective peut faire changer en profondeur l’économie de marché. Il n’a pas la prétention, à l’inverse de ces écolo-gauchistes, d’exclure l’homme de cette grande diversité naturelle.

 

Vincent

 

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