Nos hommes politiques font tout ce qu’ils peuvent pour tuer la mémoire enracinée de notre peuple. Devenus esclaves de l’idéologie multiculturelle qu’ils ont contribué à créer, ils sont aujourd’hui dépassés par son emprise qu’elle a sur les outils de communication et sur les esprits. Les gardiens de cette doctrine totalitaire les obligent à aller toujours plus loin dans l’autodénigrement, l’autoflagellation et la détestation de soi. Tels des savants fous, ils ne maîtrisent plus leur invention. Face à cet emballement, notre élite ne peut plus être dans l’anticipation et l’action. Elle ne fait que réagir à des phénomènes de société selon les nouveaux critères de la pensée unique. Elle est réduite à être la fidèle servante d’un système destructeur qui ne fait qu’engendrer une société basée sur un communautarisme conflictuel. Soucieuse de garder ses privilèges, elle accepte toutes les compromissions avec les idées mondialistes car ce rôle lui convient à la vue de ses faibles ambitions pour notre pays. Craignant de ne pas être assez progressiste, elle va toujours plus loin dans la démagogie et l’abandon des principes et des traditions de leur peuple. Pour cette raison, nos politiques n’hésitent plus à s’attaquer à ce qui est le plus précieux pour une nation : sa mémoire, son histoire.
Les programmes scolaires sont réformés en profondeur. En primaire, l’Histoire et la Géographie sont remplacés par la Connaissance du monde, avec un intérêt particulier pour le seul continent africain. Au collège, l’histoire de France est réduite à son minimum. Pour que les minorités puissent se sentir à l’aise chez nous et que les français de souche réussissent à s’adapter aux mœurs étrangères valorisées par notre système d’intégration à la dérive, l’Education nationale préfère enseigner l’Histoire de l’Afrique et de l’Islam plutôt que d’approfondir sérieusement les richesses de le France et de l’Europe. En Terminale S, l’Histoire est devenue une simple option. A l’examen d’entrée de grandes écoles, l’Histoire a complètement disparu pour ne pas défavoriser les Français d’origine étrangère. La liste est longue ! Pourtant, nous savons tous à quel point, il est important pour un peuple de se connaître et d’avoir le sentiment d’appartenir à un même clan pour que l’idée de nation puisse continuer à vivre. Comme le dit Dominique Venner dans son livre Le siècle de 1914 : « L’histoire des siens, de sa cité, de son peuple, de sa nation, est l’autre nom de la mémoire, fondement de l’identité. Mais l’histoire est également éducatrice de l’esprit, source de réflexions philosophiques et comportementales, antidote à l’utopie. Enfin l’histoire est un plaisir dédié à la curiosité de l’esprit. »
L’histoire est l’essence même de ce que nous sommes en tant que peuple. A l’image de Paul Claudel qui se posait cette question dans son livre Tête d’Or : « Qui suis-je ? », les Français devraient avoir à cœur de se demander : qui sommes-nous et qui voulons-nous être demain ? La société française change rapidement sous l’effet du bien vivre ensemble. Entre l’islamisation et l’africanisation de notre société, le métissage de notre peuple, l’américanisation des esprits, que va-t-il rester de l’esprit français tant vanté par l’écrivain Andreï Makine ? Marc Bloch expliquait que « l’histoire permet de comprendre le passé par le présent et de comprendre le présent par le passé. » Nous pourrions ajouter que le présent sert aussi à construire un futur plein d’espoir en tenant compte des leçons du passé. En s’attaquant à l’histoire, nos politiques savent vraiment ce qu’ils font.
Vincent